KPMG PGA Championship : l’essentiel à savoir

Le tournoi

Créée en 1955, cette épreuve se nommait le LPGA Championship avant de connaître diverses appellations en raison des partenaires financiers qui ont attaché leur image à ce tournoi. En 2015, L’association des golfeurs professionnels américains (PGA) introduit cette épreuve à son calendrier et fait disparaître le nom de l’association LPGA, à son profit. C’est aussi l’opportunité, pour le LPGA Tour, de mieux promouvoir ce tournoi et le golf féminin. Le KPMG PGA Championship fête, cette année, sa 70ème édition.

Le parcours

Le Sahalee Golf Club est né de la volonté de deux clubs de golf, en 1965, de doter la région de Seattle d’un autre parcours pour accueillir des championnats. C’est donc en 1966 que ces deux clubs de golf ont fusionné pour former la Par Golf Incorporation. Cette entreprise a acquis, en 1967, un terrain, sur le plateau de Sammamish, dans l’état de Washington, qui devint le Sahalee Country Club. Il a accueilli de nombreuses épreuves de notoriété comme le PGA Championship en 1998, le World Golf Championship en 2002, l’US Open sénior en 2010 et le KPMG Women’s PGA Championship en 2016, où la Canadienne Brooke M.Henderson s’est imposée.

Le Sahalee est constitué de trois neuf trous que sont le East, le North et le South. Ce sont les deux derniers qui constituent ce 18 trous de championnat. Les neuf premiers trous sont empruntés au South, tandis que les neuf derniers trous empruntent le parcours North.

Un parcours boisé, avec des abords bien tondus, des bunker avec des lèvres, parfois assez haute pour en gêner la sortie, et des pièces d’eau proches de certains fairway ou de green. Les joueuses devront, également, faire attention aux sous-bois constitués de sapins d’où il sera compliqué de viser une bonne ligne de jeu. Aussi, avec des fairway aussi encadrés par la végétation, la qualité des mises en jeu sera essentielle. Le green du trou n°10 sera un vrai piège car il est entouré d’eau. Bien jaugé la distance et la zone pour y poser la balle seront les règles stratégiques à respecter. En revanche, chaque fairway est abrité du vent en raison de la hauteur des arbres. Ce qui pourrait gêner l’évaluation du vent qui frappera les balles hautes, des mises en jeu, notamment. Quatre Par 5 ponctuent ce tracé dont le dernier au 18, ce qui devrait permettre de départager les joueuses, uniquement à la fin du parcours. Une bonne chose pour le suspense.

Le champ de joueuses

Elles sont 155 dans le champ, cette semaine, et parmi elles l’Américaine Lilia Vu, qui vient d’effectuer un retour réussi sur le LPGA Tour. Mais aussi Nelly Korda, qui sera particulièrement suivie, après un début de saison exceptionnelle et passage à vide depuis la fin du mois de mai et son Cut manqué à l’US Women’s Open. La Française Céline Boutier est, elle aussi, sous le feu des projecteurs, avec un niveau de réussite nettement plus faible que l’an dernier. A moins de deux mois des épreuves olympiques de golf, l’inquiétude monte dans le clan Français. En revanche, Lexi Thompson revient en forme et après être passée très près de la victoire dimanche dernier, rien n’interdit de penser qu’elle puisse être une des animatrices de ce tournoi.

Lauréates de ce tournoi, la Canadienne Brooke M.Henderson et la Chinoise tenante du titre, Ruoning Yin, vont évidemment bénéficier d’une attention particulière, tout comme Danielle Kang dont on a du mal à cerner si elle est capable de jouer les premiers rôles, comme les saisons passées.

Anna Nordqvist, Allisen Corpuz, Morgane Metraux, Alexandra Forsterling, Yuka Saso, Rose Zhang, Hinako Shibuno, Gabriela Ruffels, Ashleigh Buhai, Grace Kim, Hyo-Joo Kim, Lydia Ko, Stacy Lewis, Cristie Kerr et Jin Young Ko sont également des joueuses qui vont cristalliser l’attention, durant les deux premiers tours, voire jusqu’à dimanche.

Perrine Delacour est la seconde Française du champ.

Parmi les vétérans du circuit, on note la présence de Brittany Lincicome, Angela Stanford, Lizette Salas, Yani Tseng, Jenny Shin, Pornanong Phatlum, Carlota Ciganda, Azahara Munoz, Peiyun Chien ou encore Marina Alex.

Les invitées sponsors

  • Mariah Stackhouse
  • Bronte Law

Les joueuses qui jouent leur premier KPMG Women’s PGA Championship

Elles sont 28 cette semaine à faire leur début dans ce tournoi majeur qui a célébré une première victoire en carrière pour des joueuses comme Hannah Green et Danielle Kang.

Les dix derniers vainqueurs

  • 2023 : Ruoning Yin
  • 2022 : In Gee Chun
  • 2021 : Nelly Korda
  • 2020 : Sei Young Kim
  • 2019 : Hannah Green
  • 2018 : Sung Hyun Park
  • 2017 : Danielle Kang
  • 2016 : Brooke M.Henderson
  • 2015 : Inbee Park
  • 2014 : Inbee Park
  • 2013 : Inbee Park

Les multiples vainqueurs

39 joueuses différentes ont remporté cette épreuve. Trois nous ont quitté en la personne de Louise Suggs, Mickey Wright et Kathy Ahern. 14 joueuses sont multiples vainqueurs dont voici les noms :

  • Mickey Wright : 1958 – 1960 – 1961 – 1963
  • Kathy Whitworth : 1967 – 1971 – 1975
  • Nancy Lopez : 1978 – 1985 – 1989
  • Patty Sheehan : 1983 – 1984 – 1993
  • Annika Sorenstam : 2003 – 2004 – 2005
  • Se Ri Pak : 1998 – 2002 – 2006
  • Inbee Park : 2013 – 2014 – 2015
  • Betsy Rawls : 1959 – 1969
  • Mary Mills : 1964 – 1973
  • Sandra Haynie : 1965 – 1974
  • Donna Caponi : 1979 – 1981
  • Laura Davies : 1994 – 1996
  • Juli Inkster : 1999 – 2000
  • Yani Tseng : 2008 – 2011

Seules Inbee Park et Annika Sorenstam ont remporté l’épreuve 3 années de suite.

Prime et dotation

L’entreprise KPMG est spécialisée dans l’audit en entreprise et propose des services telles les expertises comptables. Elle est investie dans le golf depuis plusieurs années et son arrivée sur ce tournoi majeur a permis de faire considérablement évoluer la dotation. En 1955 la prime totale était fixée à 6000 dollars dont 1200 pour la vainqueur. Le début des années 70, avec les revendications des groupes de joueuses de tennis et l’avènement du Colgate Dinah Shore Circle, a permis de faire évoluer les primes entre les hommes et les femmes, si bien que le PGA Women’s Championship a franchi le cap des 50 000 dollars de prime en moins de 20 ans. Grâce à KPMG, le PGA Women’s Championship a été doté d’une prime de 3,5 millions en 2015 dont 525 000 au vainqueur. En 2018, la prime totale fut portée à 3,65 millions de dollars et elle connut, en 2022, une sensible augmentation, passant de 4,3 millions de dollars, en 2020, à 4,5 millions.

En 2023, pour la 69ème édition, c’est une dotation exceptionnelle qui fut accordée avec 9 millions de dollars. Faisant du KPMG Women’s PGA Championship, le second majeur le mieux doté de la saison après l’US Women’s Open. Cette année, la dotation évolue encore pour passer à 10 millions de dollars.

Anecdotes

La première épreuve fut disputée en matchplay. C’est seulement en 1956 que l’épreuve se déroula en stroke-play

Le LPGA Championship connut 12 playoff. Le premier eut lieu en 1956.

En 2018, un playoff opposa So Yeon Ryu, Nasa Hataoka et Sung Hyun Park après une égalité sur le score de –10. Sung Hyun Park l’emporta au terme de deux trous de playoff qui connut une interruption en raison de la pluie.

Le PGA Championship n’est pas reconnu comme épreuve Majeur par le Ladies European Tour

En 2017, Axel Bettan officiait comme caddie de I.K Kim. De même, Klara Spilkova et Georgia Hall étaient les deux joueuses du L.E.T à bénéficier d’une exemption.

En 2020, la joueuse sud-coréenne, Sei Young Kim, signait une carte de 63, lors du dernier tour, ce qui n’était jamais arrivé dans cette épreuve.

Quatre joueuses se partagent le record du tournoi, fixé à –19. Il s’agit de Yani Tseng, de Cristie Kerr, de Inbee Park, et depuis 2021, de Nelly Korda.

Les horaires de diffusion TV